Que vous conduisiez un vélo rigide ou une suspension complète, la meilleure suspension dont vous disposez est celle de vos bras et de vos jambes. Levez-vous, détendez-vous et laissez-les absorber les bosses et les ornières du sentier. Une fois que vous aurez appris à laisser le vélo se déplacer sous vous, vous serez capable de flotter au-dessus de la plupart des obstacles.
Il est également utile de relâcher un peu votre prise sur le guidon. Veillez à vous accrocher fermement, mais pas trop fort. Une prise en main de mort en blanc provoquera plus tôt la fatigue de vos avant-bras et de vos mains, puis rendra plus difficile la maîtrise du vélo.
Ayez la maîtrise de votre vélo et sachez le diriger
La cadence, ou la rotation de vos manivelles, est un aspect très important du cyclisme. Les cyclistes professionnels passent beaucoup de temps à développer une bonne rotation. Si vous pédalez en carré ou par à-coups, vous vous déséquilibrez et vous travaillez plus dur. Le vrillage est non seulement plus efficace, mais il permet aussi de conserver la traction sur les sentiers mal aménagés.
Une bonne cadence de pédalage implique de pédaler en cercle et d’être dans le bon rapport. Si vous êtes trop haut, il vous sera difficile de prendre le dessus, et si vous êtes trop bas, vous tournerez et secouerez le vélo. Mais si vous changez de vitesse pour garder le même régime de pédalage, soit entre 70 et 100 tours par minute, vous constaterez qu’il est beaucoup plus facile de monter et de pédaler dans les passages difficiles.
